Ce sujet que nous propose la photo du mois fait visiblement référence à la liberté façon sujet de bac philo, nous passerons donc chez Descartes pour nous interroger sur le libre arbitre avant de reprendre la route.
Alors que la notre, de liberté est actuellement comparable à celle que l'on octroie au chien tenu en laisse, ce sujet est une vraie provocation qu’il conviendrait de mettre en regard également avec les philosophes Japonais **. Car au japon la question de la liberté se pose différemment et la réfelxion actuelle est que L’esprit critique est la condition de la liberté. Au Japon, le quotidien est habité par la précarité du présent. Les Japonais ont une manière éphémère d’habiter le monde, mais sans nostalgie. La conscience qu’ils ont de ce temps éphémère leur permet d’en profiter. Donc, si nous n'avons pas totalement perdu notre esprit critique nous pourrions, dés lors, nous sentir libre et faire tout ce que nous aimons ? Aucune loi, nul texte règlementaire ne peux organiser nos décisions, nos choix et notre libre arbitre. Notre époque de privations fait de nous des oiseaux en cage. Ce n'est pas grave, pour y répondre de manière juste : Il convient de profiter du temps passager et surtout de réapprendre à voler !
Le 15 de chaque mois à midi heure de Paris les blogueurs de "la photo du mois" publient tous une photo sur le même thème.
Quel joli silence retrouvé par accident cette nuit de couvre-feu. Mais où étais-tu passé ? cher silence audacieux et apaisant.Longtemps, avant l’hiver de ces années confinées tu nous avais abandoné à nos vies tumultueuses. Là-bas, la route s’est éteinte, aucun camion ne la nourri de ronronement incessant, aucun avion ne hante le vent de son bordonnement, aucun train ne rythme le lointain de son chant d’acier.
Te voilà de retour joli silence, tu nous viens tout droit de 16ème ou du 17èmesiècle, tu es celui qui a connu nos ancètres. Celui d'avant l'ère des machines. Seule une cloche d’église lointaine nome les quarts d’heure. Silence, oh mon silence ! de la cime des arbres sans vent au cri de la chouette qui chasse, j'aime tout à coup ton retour. Aucun vilain cabot de ferme ne vient troubler de ses aboiements ta venue sur la campagne à la tombée de la nuit. Nul être vivant n'ose troubler ton onde enveloppante et déroutante. Cette fois la nuit est affranchis du bruit du monde. Jamais, je crois, je n’ai autant plongé en ton néant, au point de chercher désespérément autre chose que le bourdonnement de mon propre cœur. Mon chien ne s’y trompe pas et dresse l’oreille au moindre craquement.
Certains voyageurs comptaient le tumulte de l‘océan et le fracas des vagues sur la coque du navire, d’autres, dont je fis parti, s’émerveillaient des cris de la nuit tropicale ; aujourd'hui il n’en est rien. les aventuriers louerons ton retour sans même s'être rendu compte que tu nous avais quitté. La soirée est comme jamais : totalement recouverte de ce film muet ou défilent les nuages ! Comme il est doux de te retrouver : gentil silence. Nous restons là, étonnés, et inquiets, espérant que l‘helicoptère du service des urgences de l’hôpital de la cité en contrebas ne vienne, nous survoler dans un hurlement de terreur.
L'artiste Anglaise est qualifiée par la presse de "reine du melting-pop qui allège le quotidien confiné de ses millions de fans".
La pop est joyeuses et apporte une légèreté bienvenue sur fond de villes en couvre-feu et de mode en restriction. Comme on aime ces silhouettes esseulées dans la nuit ? Au coeur du Brexit, d'un retour des frontières, de la distanciation de l'amitié ; soudain la mayonnaise des tubes fonctionne. Comme une ode que ne doit rien au hasard... Tout, dans le tournage du clip, la rencontre des deux artistes et le décorum d'une civilisation en détresse, tout ici surnage d'espoir, et la vie est la matière brute dont on fait de simples illuminations, tel l'ingénu Praxitèle dont la sculpture mis en image le mot beauté ! eut-il calculé quoique ce soit en pétrissant la terre ? La presse déclara pour Dua Lipa : " l’album arrachera une bonne part de la jeunesse mondiale aux pesanteurs de la pandémie " les clins d’œil prolifèrent : les paroles qui résonnent avec le confinement sont détournées (« Don’t come out ! », « Ne sors pas ! »... le monde sera- t il plus joyeux en écoutant cette artiste ? Celà suffirait pourtant quoi qu'il en soit pour dire que Dua Lipa est une artiste de son temps dont le succès est annonciateur du nouveau monde.